Ninguém compreende a I. É super brusca, diz os palavrões todos, não faz nada nas aulas, interrompe todos, no melhor dos casos está entretida com o MP3. A minha colega R. já teve uma conversa de mulher para mulher (seja lá o que isso signifique) com ela; a I. é uma rapariga bonita, como a própria R. me disse. Não houve resultados. Na aula de ontem ela manifestou-se mais uma vez. Não me contive.
- I. você tem um problema de software.
- Hã?...
- Sim, o hardware está bem, você tem duas pernas, dois braços, parece saudável, o problema é o software, talvez seja o sistema operativo.
Ela não percebeu nada, mas a M. riu-se a bom rir, discretamente. A M. tem boa onda.
sábado, 16 de janeiro de 2010
terça-feira, 12 de janeiro de 2010
Equivalências
- O setor é mágico escreve sem olhar para o teclado, disse o J. Estava a escrever no Word, projectando o ficheiro com um data show para o quadro. A escola adoptou os quadros brancos que se usam com uns marcadores e deitou fora as ardósias e o giz. Só que os quadros brancos incompreensivelmente são dificílimos de apagar (em Setembro ainda se apagavam lindamente).
- Grande coisa, tu também escreves mensagens sem olhar, retorquiu a N.
- Sim, é isso.
- Grande coisa, tu também escreves mensagens sem olhar, retorquiu a N.
- Sim, é isso.
sábado, 9 de janeiro de 2010
Tipologia das reuniões
A maior parte do que é dito nas reuniões cai numa de duas categorias:
- Relevante mas inconsequente. Trata-se de ideias, reflexões e mesmo decisões que, embora úteis, a gente sabe que não terão qualquer implementação. Por exemplo uma DT informa o Conselho de Turma que um aluno foi assinalado para o SPO (acompanhamento psicológico): depois nada acontece;
- Irrelevante. Ideias, excitações, reclamações, que nada acrescentam. Por exemplo uma colega acha que os alunos da escola pública deveriam andar com farda. É um pensamento irrelevante que é transmitido numa reunião de departamento.
quinta-feira, 3 de setembro de 2009
sábado, 1 de agosto de 2009
segunda-feira, 6 de julho de 2009
Ainda o Magalhães...
Recentemente, Don Tapscott, um especialista canadiano em tecnologia, recomendava ao Presidente dos EUA que olhasse para o investimento português em computadores para os alunos do ensino básico. O Magalhães não convence Stephen P. Heyneman, que falou sobre a política educativa da administração Obama, na Universidade Católica Portuguesa, em Lisboa, esta semana. "É um computador colorido. O que me perturba é ter sido dado às crianças como se elas pudessem ter autonomia para trabalhar sozinhas. E os professores?", pergunta. "Começaria por dar computadores aos professores para trabalhar. Era isso que recomendaria à vossa ministra da Educação", responde. O que viu foi crianças a brincar com o Magalhães, "como se fosse uma máquina de jogos e não como se tivessem um computador para trabalhar". "Não deve ter sido para isso que os computadores foram distribuídos. Certamente não eram esses os objectivos do Ministério da Educação", conclui.
Bárbara Wong, "Começaria por dar computadores aos professores", jornal Público, 6 de Julho de 2009, p.7.
Bárbara Wong, "Começaria por dar computadores aos professores", jornal Público, 6 de Julho de 2009, p.7.
quarta-feira, 3 de junho de 2009
Olhares sobre o ensino francês
Comment les élèves étrangers jugent-ils l'organisation du lycée en France ? Alors que le gouvernement prépare une réforme du lycée, nous avons interrogé des jeunes venus passer une année scolaire dans l'Hexagone par l'intermédiaire de l'association AFS Vivre sans frontière. Regards croisés.
"CLOISONNEMENT"
Michelle, 18 ans, Finlandaise, en première littéraire au Teil (Ardèche) : "Ce qui m'a le plus choquée, c'est le cloisonnement entre les filières. Les élèves restent toute l'année dans la même classe avec les mêmes professeurs. En Finlande, nous élaborons notre propre programme par Internet en fonction des études qu'on souhaite faire plus tard. Nous sommes obligés de tester pendant deux mois la physique et la chimie, mais si cela ne nous plaît pas, on peut abandonner ces matières. A la fin des trois années de lycée, il faut avoir validé 75 séries de cours de deux mois. Cette autonomie a l'avantage de mieux nous préparer à l'université, tandis que le système français paraît plus infantilisant."
"HORAIRES FATIGANTS"
Sabrina, 18 ans, Américaine, en première dans un lycée professionnel à Arcachon (Gironde) : "Le plus difficile a été de m'habituer aux horaires fatigants : de 8 heures jusqu'à 17 heures ou 18 heures alors qu'aux Etats-Unis, on commence à 7 h 30 pour terminer à 14 heures. En contrepartie, nous avons moins de vacances. Je préfère le système américain, il permet de faire autre chose que le travail scolaire : du sport, de la musique, du théâtre, des petits jobs, etc. Les élèves français seraient moins stressés et plus motivés s'ils avaient davantage de temps à consacrer à leurs loisirs. Ils me disent souvent qu'ils préféreraient le système américain."
"NOTATION"
Zoltan (le prénom a été changé), 19 ans, Hongrois, en terminale littéraire à Tulle (Corrèze) : "En Hongrie, le lycée dure quatre ans. Les deux premières années, nous suivons des enseignements généralistes. Cela nous laisse davantage de temps pour réfléchir à notre orientation.
J'aime bien le système français de notation de 0 à 20 car l'élève mesure mieux ses progressions ou ses retards. En Hongrie, nous sommes notés sur cinq points et on mesure mal nos progrès. En France, les professeurs mettent des appréciations écrites à côté des notes, ce qui aide à s'améliorer. En Hongrie, les professeurs font les remarques de manière orale, ce qui peut être désagréable."
"RELATIONS TENDUES"
Heidi, 18 ans, Suisse, en première économique et sociale à Douai (Nord) : "Je trouve les relations plus tendues entre élèves et professeurs en France qu'en Suisse. Dans le premier lycée où j'ai séjourné à Lille, les élèves étaient particulièrement agressifs envers leurs professeurs, qui avaient du mal à contrôler leurs classes. En Suisse, c'est plus discipliné, et en même temps les rapports sont moins distants et plus cordiaux entre élèves et enseignants. Il n'y a pas de conseillers principaux d'éducation, ce sont les enseignants qui s'occupent des absences et de la vie scolaire. Du coup, ils connaissent mieux leurs élèves. La relation est à la fois plus facile et plus respectueuse. Il y a aussi beaucoup moins d'élèves par classe (20), ce qui donne une ambiance plus familiale. Après les cours, il n'est pas rare qu'on discute avec nos professeurs.
L'enseignement des langues en France n'est pas dynamique. Le professeur écrit une phrase au tableau que l'on doit répéter. En Suisse, on apprend à parler beaucoup plus librement. On doit reformuler et non pas répéter ce que dit le professeur. Il y a des évaluations orales enregistrées en studio. "
"COMPÉTITION"
Branden, 18 ans, Canadien, en première littéraire dans un lycée privé d'Angers (Maine-et-Loire) : "En France, les copies sont données en classe à chacun. Je préfère le système de mon lycée. On ne distribue pas les copies mais il y a dans la classe un endroit avec un dossier pour chacun des élèves. Le professeur fait ses commentaires par écrit sur chaque copie. On peut très bien ignorer les notes de son voisin. C'est beaucoup moins compétitif.
Par ailleurs, les élèves sont beaucoup plus indépendants. On choisit ses matières et en terminale, si on regrette ses choix, on peut encore changer. Les professeurs font davantage confiance aux élèves et il y a très peu de règles. L'aspect négatif, c'est que certains ne travaillent pas ou sont absents sans que cela pose vraiment problème."
"MOINS DE TRAVAIL"
Héloïse, 17 ans, Chinoise, en première économique et sociale à Epinal (Vosges) : "En France, on travaille beaucoup moins et il y a moins de contrôles. Dans mon lycée, chaque mois, il y a un examen avec évaluation de toutes les matières, ce qui donne lieu à un classement. Les évaluations, notées sur 100 ou 150, sont à la fois plus précises et plus difficiles. Du fait que nous sommes très nombreux, la compétition est très forte pour intégrer les meilleures écoles puis les meilleures universités. Les élèves échangent leurs connaissances : comme je suis forte en maths, j'aide quelqu'un qui en contrepartie m'aide en littérature. En Chine, quand un professeur est absent, il peut demander au meilleur élève dans sa matière de faire le cours à sa place, c'est un honneur. Nous avons environ 35 heures de cours par semaine, plus deux ou trois heures de travail personnel."
Martine Laronche, "Etre lycéen en France : le regard critique des élèves étrangers", Le Monde, 2 de Junho de 2009.
"CLOISONNEMENT"
Michelle, 18 ans, Finlandaise, en première littéraire au Teil (Ardèche) : "Ce qui m'a le plus choquée, c'est le cloisonnement entre les filières. Les élèves restent toute l'année dans la même classe avec les mêmes professeurs. En Finlande, nous élaborons notre propre programme par Internet en fonction des études qu'on souhaite faire plus tard. Nous sommes obligés de tester pendant deux mois la physique et la chimie, mais si cela ne nous plaît pas, on peut abandonner ces matières. A la fin des trois années de lycée, il faut avoir validé 75 séries de cours de deux mois. Cette autonomie a l'avantage de mieux nous préparer à l'université, tandis que le système français paraît plus infantilisant."
"HORAIRES FATIGANTS"
Sabrina, 18 ans, Américaine, en première dans un lycée professionnel à Arcachon (Gironde) : "Le plus difficile a été de m'habituer aux horaires fatigants : de 8 heures jusqu'à 17 heures ou 18 heures alors qu'aux Etats-Unis, on commence à 7 h 30 pour terminer à 14 heures. En contrepartie, nous avons moins de vacances. Je préfère le système américain, il permet de faire autre chose que le travail scolaire : du sport, de la musique, du théâtre, des petits jobs, etc. Les élèves français seraient moins stressés et plus motivés s'ils avaient davantage de temps à consacrer à leurs loisirs. Ils me disent souvent qu'ils préféreraient le système américain."
"NOTATION"
Zoltan (le prénom a été changé), 19 ans, Hongrois, en terminale littéraire à Tulle (Corrèze) : "En Hongrie, le lycée dure quatre ans. Les deux premières années, nous suivons des enseignements généralistes. Cela nous laisse davantage de temps pour réfléchir à notre orientation.
J'aime bien le système français de notation de 0 à 20 car l'élève mesure mieux ses progressions ou ses retards. En Hongrie, nous sommes notés sur cinq points et on mesure mal nos progrès. En France, les professeurs mettent des appréciations écrites à côté des notes, ce qui aide à s'améliorer. En Hongrie, les professeurs font les remarques de manière orale, ce qui peut être désagréable."
"RELATIONS TENDUES"
Heidi, 18 ans, Suisse, en première économique et sociale à Douai (Nord) : "Je trouve les relations plus tendues entre élèves et professeurs en France qu'en Suisse. Dans le premier lycée où j'ai séjourné à Lille, les élèves étaient particulièrement agressifs envers leurs professeurs, qui avaient du mal à contrôler leurs classes. En Suisse, c'est plus discipliné, et en même temps les rapports sont moins distants et plus cordiaux entre élèves et enseignants. Il n'y a pas de conseillers principaux d'éducation, ce sont les enseignants qui s'occupent des absences et de la vie scolaire. Du coup, ils connaissent mieux leurs élèves. La relation est à la fois plus facile et plus respectueuse. Il y a aussi beaucoup moins d'élèves par classe (20), ce qui donne une ambiance plus familiale. Après les cours, il n'est pas rare qu'on discute avec nos professeurs.
L'enseignement des langues en France n'est pas dynamique. Le professeur écrit une phrase au tableau que l'on doit répéter. En Suisse, on apprend à parler beaucoup plus librement. On doit reformuler et non pas répéter ce que dit le professeur. Il y a des évaluations orales enregistrées en studio. "
"COMPÉTITION"
Branden, 18 ans, Canadien, en première littéraire dans un lycée privé d'Angers (Maine-et-Loire) : "En France, les copies sont données en classe à chacun. Je préfère le système de mon lycée. On ne distribue pas les copies mais il y a dans la classe un endroit avec un dossier pour chacun des élèves. Le professeur fait ses commentaires par écrit sur chaque copie. On peut très bien ignorer les notes de son voisin. C'est beaucoup moins compétitif.
Par ailleurs, les élèves sont beaucoup plus indépendants. On choisit ses matières et en terminale, si on regrette ses choix, on peut encore changer. Les professeurs font davantage confiance aux élèves et il y a très peu de règles. L'aspect négatif, c'est que certains ne travaillent pas ou sont absents sans que cela pose vraiment problème."
"MOINS DE TRAVAIL"
Héloïse, 17 ans, Chinoise, en première économique et sociale à Epinal (Vosges) : "En France, on travaille beaucoup moins et il y a moins de contrôles. Dans mon lycée, chaque mois, il y a un examen avec évaluation de toutes les matières, ce qui donne lieu à un classement. Les évaluations, notées sur 100 ou 150, sont à la fois plus précises et plus difficiles. Du fait que nous sommes très nombreux, la compétition est très forte pour intégrer les meilleures écoles puis les meilleures universités. Les élèves échangent leurs connaissances : comme je suis forte en maths, j'aide quelqu'un qui en contrepartie m'aide en littérature. En Chine, quand un professeur est absent, il peut demander au meilleur élève dans sa matière de faire le cours à sa place, c'est un honneur. Nous avons environ 35 heures de cours par semaine, plus deux ou trois heures de travail personnel."
Martine Laronche, "Etre lycéen en France : le regard critique des élèves étrangers", Le Monde, 2 de Junho de 2009.
terça-feira, 26 de maio de 2009
Os bichos também são gente...
Três autarcas de Paredes de Coura emitiram um pedido de socorro ao Governo para tentar solucionar o velho problema da destruição de culturas agrícolas por gado equino e bovino que anda à solta nos montes.
Em Bico, Vascões e, mais recentemente, Mozelos, a população vive em sobressalto porque não há horta ou pasto que resista às investidas dos animais semi-selvagens. "Temos sido martirizados. O gado bravo só não vem dormir connosco à cama", queixa-se António Raínho, 69 anos, morador no lugar de Lamas, freguesia de Vascões, uma zona onde existiu uma colónia agrícola e hoje não há ninguém que não tenha já sofrido prejuízos com a descida das 'burras' (nome que a população dá aos cavalos) e das vacas dos baldios para as povoações à procura de pasto.
"Porta por porta não há ninguém que não se queixe. Isto é uma bicharada que devora tudo", corrobora a mulher de António, Delfina Raínho, de 66 anos, lamentando: "Não nos têm deixado nada para o nosso rebanho. Temos tudo vedado a rede mas não adianta. Um dia destes eu e mais o meu marido fomos no tractor e quando chegámos ao nosso terreno, à beira da estrada, lá estavam dentro três bois enormes".
À porta dos Raínho vai-se juntando vizinhança, enquanto os donos da casa desfiam histórias sem parar. "Sou bombeiro e um dia destes vinha à noite para casa e contei 19 vacas na estrada. Não me atrevi a passar porque elas são bravas atiram os cornos ao carro e estragam tudo", conta o marido de Delfina, logo seguido por mais um testemunho da mulher: "Um vizinho nosso que foi ao monte procurar um bocadinho de mato para trazer para os estábulos, quando saiu do tractor, foi atacado por uma vaca e foi parar ao hospital. Nunca mais se soube mais nada, porque depois os donos do gado não se acusam, e pronto, mal do homenzinho que ficou empenado". "Aqui tem sido uma miséria. Carros inutilizados, pessoas aleijadas, tudo por causa desse gado maligno…", lastima.
Que o diga Maria de Sousa, que ao 75 anos exibe numa perna as marcas de um episódio vivido com animais bravios. "Uma vez foram-me às couves e eu fiquei aleijada porque fui atrás das 'burras' para as tirar do campo e caí", lembra a idosa, deixando transparecer nas palavras a sua revolta: "Até tinha coragem de lhe dar um tiro".
Histórias como estas ouvem-se por toda a região, principalmente, nas freguesias de Vascões e Bico, e, por causa disso, há mesmo quem defenda que a destruição de cultivos explica o aparecimento de animais mortos a tiro ou envenenados no concelho. Recorde-se que no ano passado foi encontrada na área da Paisagem Protegida de Corno de Bico uma dezena de garranos chacinada a tiro de zagalote e, mais recentemente, foram encontradas outras três cabeças de gado equino abatidas a tiro na freguesia de Mozelos. Até agora, as autoridade não acharam explicação para o sucedido, apesar de, pelo menos, no primeiro caso, as investigações se encontrarem sob a alçada da Polícia Judiciária.
Ana Peixoto Fernandes, "Gado bravo só não vem dormir na nossa cama", Jornal de Notícias, 26 de Maio de 2009, p. 18.
Em Bico, Vascões e, mais recentemente, Mozelos, a população vive em sobressalto porque não há horta ou pasto que resista às investidas dos animais semi-selvagens. "Temos sido martirizados. O gado bravo só não vem dormir connosco à cama", queixa-se António Raínho, 69 anos, morador no lugar de Lamas, freguesia de Vascões, uma zona onde existiu uma colónia agrícola e hoje não há ninguém que não tenha já sofrido prejuízos com a descida das 'burras' (nome que a população dá aos cavalos) e das vacas dos baldios para as povoações à procura de pasto.
"Porta por porta não há ninguém que não se queixe. Isto é uma bicharada que devora tudo", corrobora a mulher de António, Delfina Raínho, de 66 anos, lamentando: "Não nos têm deixado nada para o nosso rebanho. Temos tudo vedado a rede mas não adianta. Um dia destes eu e mais o meu marido fomos no tractor e quando chegámos ao nosso terreno, à beira da estrada, lá estavam dentro três bois enormes".
À porta dos Raínho vai-se juntando vizinhança, enquanto os donos da casa desfiam histórias sem parar. "Sou bombeiro e um dia destes vinha à noite para casa e contei 19 vacas na estrada. Não me atrevi a passar porque elas são bravas atiram os cornos ao carro e estragam tudo", conta o marido de Delfina, logo seguido por mais um testemunho da mulher: "Um vizinho nosso que foi ao monte procurar um bocadinho de mato para trazer para os estábulos, quando saiu do tractor, foi atacado por uma vaca e foi parar ao hospital. Nunca mais se soube mais nada, porque depois os donos do gado não se acusam, e pronto, mal do homenzinho que ficou empenado". "Aqui tem sido uma miséria. Carros inutilizados, pessoas aleijadas, tudo por causa desse gado maligno…", lastima.
Que o diga Maria de Sousa, que ao 75 anos exibe numa perna as marcas de um episódio vivido com animais bravios. "Uma vez foram-me às couves e eu fiquei aleijada porque fui atrás das 'burras' para as tirar do campo e caí", lembra a idosa, deixando transparecer nas palavras a sua revolta: "Até tinha coragem de lhe dar um tiro".
Histórias como estas ouvem-se por toda a região, principalmente, nas freguesias de Vascões e Bico, e, por causa disso, há mesmo quem defenda que a destruição de cultivos explica o aparecimento de animais mortos a tiro ou envenenados no concelho. Recorde-se que no ano passado foi encontrada na área da Paisagem Protegida de Corno de Bico uma dezena de garranos chacinada a tiro de zagalote e, mais recentemente, foram encontradas outras três cabeças de gado equino abatidas a tiro na freguesia de Mozelos. Até agora, as autoridade não acharam explicação para o sucedido, apesar de, pelo menos, no primeiro caso, as investigações se encontrarem sob a alçada da Polícia Judiciária.
Ana Peixoto Fernandes, "Gado bravo só não vem dormir na nossa cama", Jornal de Notícias, 26 de Maio de 2009, p. 18.
terça-feira, 19 de maio de 2009
Uma roulotte transformada em mostruário de livros foi à Escola. Os bebés acotevelavam-se para ver. Uma colega de Português indicou-me este livro de Jeff Kinney. Li uma ou duas páginas, pareceu-me bom humor. Por uma vez um livro sem as pieguices dos livros de jovens. Na Amazon há um mar de críticas favoráveis. Uma leitora, que apenas dá uma estrela ao livro, escreve nesse site: "Diary of a Wimpy Kid" sets out to recount what real life is like for young boys, which it does in many ways, but misses every opportunity to present morality lessons for the reader. The day-to-day actions and thoughts of the main character are not presented as wrong or right, but as the-way-it-is, which does a disservice to young readers and parents searching for books that their kids will want to read. While adults may laugh out loud at some of the antics in this book, kids may be left with the impression that calling other kids "morons" is an appropriate attitude and reasonable form of expression. Bullying younger kids is presented as a "right-of-age" rather than an act to be discouraged. I suppose with TV and movies pushing the envelope of good manners, "children's literature" will naturally follow. This book does not appeal to the better angels in us, but appeals to the lowest common denominator. Anyone searching for books to enrapture their young boys should pick up the works of Mark Twain. Those stories appeal to the mischievous side of boys while clearly demonstrating right and wrong behavior. They also tackle social issues still relevant today." Esta crítica recebe o seguinte comentário: "This a book to read together then, yes? and discuss what it right and wrong. That is specifically why my child found it so amusing. He knew some of the stuff that kid did was "wrong" and "forbidden" at our house. Books and movies help escape to fantasy land. I guess it depends on the child and the maturity level. " Interessante.
sábado, 16 de maio de 2009
Declaração
A M. acabou o teste num ápice. Afastou o teste, como quem afasta o prato sujo à refeição para passar à sobremesa. Deitou-me um olhar, meio de desafio, meio de pedido. Pegou num caderno e recomeçou uma escrita a lápis. É um caderno A5, quadriculado, com argolas.
- Não são as suas memórias, suponho.
- Não - e a M. ri-se. A M. tem 15 anos.
Passado um bocado a L. levanta-se, apanha o caderno da M., e começa a ler. Acena com admiração. A B. depois pega no caderno e também lê. Ri-se e acena. A A. também é rapariga e por isso também é gente. Ela lê e também acena elogiosamente. São 3 páginas conta a A.
- Olha lá, tchavalo? - pergunta a A., baixinho, insistindo no t.
- Sim, eu digo tchavalo - responde a M. contente com a sua variante estilística.
A M. recupera o caderno e retoma a escrita.
- Mas são confidências?
- Não, é uma declaração de amor!
- Oh, que bonito!
- Não são as suas memórias, suponho.
- Não - e a M. ri-se. A M. tem 15 anos.
Passado um bocado a L. levanta-se, apanha o caderno da M., e começa a ler. Acena com admiração. A B. depois pega no caderno e também lê. Ri-se e acena. A A. também é rapariga e por isso também é gente. Ela lê e também acena elogiosamente. São 3 páginas conta a A.
- Olha lá, tchavalo? - pergunta a A., baixinho, insistindo no t.
- Sim, eu digo tchavalo - responde a M. contente com a sua variante estilística.
A M. recupera o caderno e retoma a escrita.
- Mas são confidências?
- Não, é uma declaração de amor!
- Oh, que bonito!
terça-feira, 5 de maio de 2009
Comunicação
- Mas isso é grátis?...
- Sim, temos 1500 mensagens por dia.
- 1500 mensagens gratuitas?!
- A gente faz um carregamento, e podemos enviar essas mensagens por dia.
- Mas quanto é o carregamento?
- Duas em duas semanas, €5.
- Mas não gasta as 1500 mensagens diárias, imagino...
- Não mas um dia andei perto, 1450.
- Para o namorado?!
- E para outras pessoas, claro.
- E também envia mensagens à mãe?
- Não, ela não sabe ler mensagens.
- Sim, temos 1500 mensagens por dia.
- 1500 mensagens gratuitas?!
- A gente faz um carregamento, e podemos enviar essas mensagens por dia.
- Mas quanto é o carregamento?
- Duas em duas semanas, €5.
- Mas não gasta as 1500 mensagens diárias, imagino...
- Não mas um dia andei perto, 1450.
- Para o namorado?!
- E para outras pessoas, claro.
- E também envia mensagens à mãe?
- Não, ela não sabe ler mensagens.
terça-feira, 28 de abril de 2009
Estradista?!
- Qual é a diferença entre um estadista e um estradista?, perguntou o Q., provavelmente a pensar nas próximas disputas eleitorais.
- Sei lá!, a C. estava confundida.
- É um r!, e o Q. ria contente com a sua gracinha.
- Sei lá!, a C. estava confundida.
- É um r!, e o Q. ria contente com a sua gracinha.
segunda-feira, 27 de abril de 2009
sexta-feira, 17 de abril de 2009
segunda-feira, 30 de março de 2009
Férias!
Subscrever:
Mensagens (Atom)